domingo, 6 de novembro de 2011

PARES VI: GEORGE RODGER E VICTOR HUGO



L'HOMME ET LA FEMME (Victor Hugo)
L’homme est la plus élevée des créatures ;
La femme est le plus sublime des idéaux.
Dieu a fait pour l’homme un trône ; pour la femme un autel.
Le trône exalte ; l’autel sanctifie.
L’homme est le cerveau ; la femme le coeur.
Le cerveau fabrique la lumière ; le cœur produit l’Amour.
La lumière féconde ; l’Amour ressuscite.
L’homme est fort par la raison ;
La femme est invincible par les larmes.
La raison convainc ; les larmes émeuvent.
L’homme est capable de tous les héroïsmes ;
La femme de tous les martyres.
L’héroïsme ennoblit ; le martyre sublime.
L’homme a la suprématie ; la femme la préférence.
La suprématie signifie la force ;
La préférence représente le droit.
L’homme est un génie ; la femme un ange.
Le génie est incommensurable ; l’ange indéfinissable.
L’aspiration de l’homme, c’est la suprême gloire ;
L’aspiration de la femme, c’est l’extrême vertu.
La gloire fait tout ce qui est grand ; la vertu fait tout ce qui est divin.
L’homme est un Code ; la femme un Evangile.
Le Code corrige ; l’Evangile parfait.
L’homme pense ; la femme songe.
Penser, c’est avoir dans le crâne une larve ;
Songer, c’est avoir sur le front une auréole.
L’homme est un océan ; la femme est un lac.
L’Océan a la perle qui orne ; le lac, la poésie qui éclaire.
L’homme est un aigle qui vole ; la femme est le rossignol qui chante.
Voler, c’est dominer l’espace ; chanter, c’est conquérir l’Ame.
L’homme est un Temple ; la femme est le Sanctuaire.
Devant le Temple nous nous découvrons ; devant le Sanctuaire nous nous agenouillons.
Enfin pour finir : l’homme est placé où finit la terre ; la femme où commence le ciel.

Mais pares. Duas raparigas e dois rapazes. As fotografias datam de 1949. Dois génios: George Rodger, que fotografou, Victor Hugo, que escreveu.

3 comentários:

Julia Macias-Valet disse...

"L'avenir de l'homme, c'est la femme. Elle est la couleur de son âme."

Louis ARAGON
Extrait de "Le Fou d'Elsa"

Anónimo disse...

Contnuar a santificar o papel da mulher na sociedade actual não será um pouco demais? Sobretudo quando toda a gente sabe que quando uma mulher quer uma coisa vale tudo, até furar olhos. São tudo menos seres inocentes e sabem usar bem "aquilo que Deus lhes deu" para atingirem os seus fins.
O tempo das "coitadinhas" já passou há muito tempo, só o é quem quer ou lhe convém.

Anónimo disse...

Que amargura, meu Deus. Alguém muito chateado com a Mulher. Ou será com uma mulher em particular?

O tempo de acreditar nas coitadinhas que usam "aquilo que Deus lhe deu" para atingir os seus fins também já passou. Ou não???

O poema é belo. Data do séc. XIX. Pelo que não santifica a mulher na sociedade atual.