sexta-feira, 8 de novembro de 2013

LIBERTÉ


Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
Sete vezes liberté. Mas o poema de Paul Éluard (1895-1952) não está aqui na íntegra. Veja-se o resto algures na net. Foi um dos poemas que mais impressionou a minha adolescência, no Liceu Nacional de Queluz. Acompanha-o uma fotografia da argentina Paula Luttringer (n. 1955), que realizou o projeto El lamento de los muros, justamente porque não teve aquilo sobre o que escreveu Éluard.

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