O outono veio de mansinho e esta noite anunciou-se com chuva. Depois veio o azul e depois virá mais chuva. O ritmo entrecortado do tempo dá-me jeito, neste dia de pausa, escrita e leitura. Esta fotografia do austríaco Ernst Haas (1921-1986) tem sugestões outonais, que vão de encontro ao final do poema de Guillaume Apollinaire (1880-1918).
Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
Et son boeuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et son boeuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un coeur que l’on brise
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un coeur que l’on brise
Oh! l’automne l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises
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